Nous avons décidé de faire une petite pause
touristique entre nos deux woofings afin de visiter San Francisco qui se trouve
seulement 300 km à l’Ouest de chez
les Kerns et dont on nous a dit tant de bien…
Et là, contre toute
attente, le concours de la loose commence :
1)
La
localisation de notre motel avec un petit écriteau des plus accueillants
placardé à l’entrée :
Notez qu’il est permis de
fumer comme ça si vous ne choppez pas une cochonnerie avec les produits
chimiques, vous aurez au moins un cancer du poumon…
2)
La
température. On
a perdu 20°C sur la température moyenne en journée ce qui nous oblige à quitter
nos claquettes (scandaleux !) et même à mettre un pull ET une veste
(c’est une honte !).
D’ailleurs la banquise ne
doit pas être bien loin vu le nombre de phoques qui se prélassent sur les
quais :
On a l’impression d’être
des nantis alors que l’on cherche un Starbucks au milieu de ces malheureux.
4)
Le
brouillard ! San Francisco baigne dans une épaisse nappe de brouillard
toute la journée. Résultat : même s’il y a quelque chose à voir, ben… on
le voit pas !
Ah, attention on va peut être
voir le fameux Golden Gate, approchons nous un peu…
… Ah ben, en fait non.
Vue depuis le Golden Gate
Allez ne perdons pas
courage, rendons nous au point le plus haut de la ville : Twin Peaks qui
culmine à 300 m. La vue se dégagera sans doute…
Panorama depuis Twin Peaks
Ah ben, toujours pas…
Pleins de ressources nous
avons même loué de magnifiques bicyclettes afin de dévaler les fameuses pentes
de SF cheveux au vent. Après quelques
jérémiades de M.Pâckeu dans les côtes les plus sévères, nous avons tout de même
eu le privilège de voir brièvement la nappe de brouillard se déchirer pour
révéler un ciel d’un bleu éclatant :
Descente en vélo vers le Golden Gate que l’on
aperçoit au loin
La queue du peloton ;-)
Ok, deux jours passés à
grelotter dans cette ville à la météo si capricieuse nous suffisent, nous
décidons d’entamer notre descente vers le désert. Dernier coup du sort, le
loueur de voiture nous fait une petite facétie en nous attribuant une voiture
de Playmobil : La Cube de Nissan. Comme ça non seulement on a froid, mais
en plus on est ridicule J
Finalement Cubi (comme
nous l’appelons désormais) tient ses promesses et nous mène sans encombre au
pays du soleil 800 km plus bas.
Nouveau choc thermique en
arrivant à Palm Springs où on dépasse allègrement les 40°C en journée. La ville
ressemble à une immense oasis toute en longueur, encadrée par deux imposantes
chaines de montagne à l’Est et à l’Ouest. En 7 hr de route, on est passé de la Normandie
au Maroc : incroyable !
Nous passons un week-end agréable à Palm Springs à patauger dans la piscine de l’hôtel et à visiter les environs. La ville en elle-même n’offre pas grand intérêt à part une rue principale flanquée d’échoppes à la Disneyland et une statue géante de Marilyn Monroe en pleine action…
Releasing farts!
Palm Canyon
Ah ! Pour une fois
que Pâris a l’air petit !
Andreas Canyon